
Pourquoi la démonétisation Youtube ?
La démonétisation sur YouTube est un fléau…
Tous les indicateurs marketing le montrent. La vidéo est la catégorie reine du contenu digital. Une aubaine pour les créateurs. En fait, c’est le moment idéal pour créer sa chaine vidéo communautaire par abonnement.
En fait, la vidéo en ligne représente 82 % du trafic Internet. Enorme, non ? Vous l’avez probablement constaté vous-même avec l’essor des services de streaming vidéo…L’explosion de Netflix, le carton de Tiktok, le boom des abonnements prémium YouTube.
Disney+, par exemple, a récemment atteint 50 millions d’abonnés après seulement 5 mois ! C’est assez proche de leur objectif qui est de 60 millions d’ici 2024 . Netflix et YouTube ont reçu tellement de trafic qu’ils ont même dû réduire leur qualité de streaming dans certaines parties du monde !
Pourtant, malgré les chiffres montrant que YouTube est en plein essor en tant que plate-forme, ses créateurs constatent d’énormes baisses de leurs revenus.
Pourquoi cette démonétisation ?
Les robots de Google ne vont pas apprécier, mais c’est pourtant la réalité.
YouTube n’est pas le meilleur endroit pour gagner de l’argent avec vos vidéos.

Pire c’est le meilleur endroit pour en perdre, si l’on tient compte de la cession de ses droits de contenu à YouTube et du pillage intellectuel (le téléchargement sauvage).
Les revenus publicitaires de YouTube ne sont pas fiables et de nombreuses personnes ont vu leurs revenus publicitaires diminuer pour un certain nombre de raisons.
Pourquoi les revenus publicitaires ne sont pas fiables
Presque toutes les chaînes YouTube gagnent de l’argent grâce aux publicités diffusées avant, pendant et après leurs vidéos. C’est ce qu’on appelle la vidéo à la demande gratuite basée sur la publicité.
Alors que les revenus publicitaires sont un flux de revenus supplémentaires, il peut être difficile de gagner sa vie uniquement grâce aux revenus publicitaires. En effet, vos revenus seront incohérents et vous confiez le sort de votre marque et de votre contenu à une plate-forme tierce.
Par rapport aux autres modèles de monétisation vidéo, les revenus publicitaires de YouTube génèrent les taux de rendements les plus bas pour les créateurs.
Pourquoi ce taux de rendements bas pour les créateurs ?
Eh bien c’est simple et il y a plusieurs raisons :
- Il y a des barrières élevées pour entrer : pour être éligible à AdSense de YouTube, vous devez avoir plus de 1000 abonnés et 4000 heures de visionnage valides au cours de l’année écoulée. Vous devez également faire partie du Programme Partenaire YouTube et respecter toutes les règles de monétisation des chaînes YouTube et les règles de la communauté.
- YouTube prend une part de vos revenus publicitaires : près de la moitié des revenus publicitaires du créateur.
- Il faut des millions de vues par mois pour générer un bénéfice solide à partir des revenus publicitaires.
- Vous pouvez être démonétisé : vous et/ou vos vidéos pouvez être démonétisés de manière aléatoire et instantanée. Vous avez un contrôle limité sur vos revenus et vous ne faites pas partie du processus décisionnel concernant les vidéos qui sont démonétisées ou la façon dont l’algorithme publicitaire YouTube change.
Cela a donné envie à beaucoup de YouTuber de chercher d’autres alternatives.

AdSense : le côté obscur de la force de l’empire YouTube
Chaque jour, les créateurs doivent se demander si les revenus qu’ils ont gagnés le mois dernier seront les mêmes le mois prochain. Il y a trop de facteurs qui peuvent faire changer leur revenu et aucun d’entre eux n’est sous le contrôle des créateurs de contenu.
Examinons de plus près certains des problèmes qui ont eu un impact sur les revenus au cours des dernières années… Pendant le pic du coronavirus, le monde était collé à leurs écrans et la consommation de vidéo a considérablement augmenté. Mais même si les créateurs travaillaient plus durs que jamais, ils gagnaient moins d’argent. En effet, les tarifs publicitaires ont chuté de près de 50 % pendant la pandémie.
Voilà pourquoi, de nombreux créateurs ont vu leurs revenus baisser malgré l’augmentation de leurs vues.
Pourquoi les revenus ont baissé sur Youtube malgré la hausse des vues ?
Alphabet, le navire amiral de Google, a fait état d’une baisse de 8 % de ses revenus publicitaires au deuxième trimestre 2020, il s’agissait de sa première baisse de revenus publicitaires en 26 ans !
Malgré les vues supplémentaires que les youtubeurs obtenaient, ils gagnaient moins d’argent publicitaires. Et cette baisse des revenus publicitaires n’était pas un cas isolé, elle fait partie de l’histoire de YouTube en tant que plateforme… Mais, ce n’est pas tout !
Du côté de la sécurité de la marque, les entreprises ont réduit leurs dépenses publicitaires sur YouTube et les annonceurs ont révoqué les parrainages lorsqu’ils ont découvert que leurs produits étaient inclus dans des contenus tels que :
- Pornographie, nudité et contenus pour adultes.
- Discours de haine.
- Langage inapproprié.
- Messages terroristes.
- Vidéos racistes.
- Vidéos sur les armes à feu.
- Opinions politiques radicales.
- Questions controversées et événements sensibles.
Tout cela reflète mal les marques. Après tout, personne ne veut être perçu comme soutenant ou promouvant l’une de ces causes.

Mais ce que les annonceurs ont gagné en protection de leur marque, de nombreux créateurs de contenu l’ont perdu en revenus. Particulièrement ceux bien intentionnés dont le revenu est coupé à plusieurs reprises par accident.
Ce fut une période assez difficile pour de nombreux créateurs qui vivaient tous dans la peur constante de perdre leurs revenus.
Il s’avère que la démonétisation de YouTube peut affecter n’importe qui, quel que soit sa popularité. Même les grands créateurs peuvent voir leurs vidéos démonétisées par erreur.
Alors, que peuvent faire les créateurs YouTube pour être payées à leur juste valeur ? Après tout sans, eux, YouTube ne pourrait pas exister, n’oublions pas que les créateurs sont le contenu. Et YouTube, juste un hébergeur, du moins c’est ainsi qu’ils se définissent.
Comment ne plus dépendre d’AdSense
Les créateurs sont dans une situation unique. Ils font partie des rares personnes à l’ère numérique qui gagnent moins d’argent pour plus de travail.
Même lorsque ce travail alimente l’un des sites Web de médias sociaux les plus importants et les plus rentables au monde. Que vous soyez sûr…
- TIKTOK
- YouTube
Les seuls gagnant c’est eux, pas les créateurs.
L’éveil de la force
Bien que la durée de conservation du modèle commercial AVOD expire rapidement, nous avons de bonnes nouvelles… Il existe un autre moyen de continuer à créer votre contenu génial tout en étant en mesure de gagner votre vie et de vous faire plaisir en vivant de votre passion.
C’est là que les applications Ott (over-the-top) entrent en jeu. La vidéo par abonnement communautaire.
Aujourd’hui, un créateur qui a 5 000 abonnés sur sa chaine VOD, gagne plus d’argent qu’un YouTuber qui a 1000 000 d’abonnés. En fait, aux Etats-Unis, de nombreux créateurs ont lancé leur propre service de vidéo par abonnement.
De cette façon, ils ont cessé de compter sur les revenus publicitaires pour survivre.
La démonétisation sur Youtube, en résumé
Désormais, ils peuvent :
- Avoir plusieurs flux de revenus.
- Générez un flux de revenus constant et fiable.
- Faire évoluer leur création et leur entreprise.
- Être payé ce qu’ils valent en fixant leur propre prix.
- Posséder leurs canaux de marketing et les informations sur l’audience.
- Constituer un catalogue de droits.
- Choisir les partenaires qui partagent leur valeur.
Ce modèle commercial n’est pas réservé aux géants des médias comme Amazon, Disney+ et Netflix, il peut également fonctionner avec les créateurs de petite et moyenne taille !
Tant que vous avez plus de 500 abonnés engagés, vous pouvez également créer une chaine de vidéo par abonnement rentable.
Mieux encore, en lançant une application Ott, vous pouvez transformer votre chaîne YouTube en un puissant moteur de marketing qui vous aidera à être vu, à favoriser et à développer une communauté et à diriger les gens vers votre service vidéo payant.
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Fidèlement.
Versatem, la communauté des créateurs.


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